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Histoire
Au coeur de ce parc où dansaient les villageois à l’époque de la duchesse du Maine, plus de 600 000 mélomanes ont écouté plus de 1600 concerts depuis 1969.
Qu’est ce que qui différencie un festival d’un autre ?
Le lieu sans doute, mais surtout sa programmation : sa signature d’une certaine manière. La variété de celle du Festival de l’Orangerie, son équilibre tenu entre les générations d’interprètes, ses exigences quant au style, ne pouvaient que fidéliser un public amoureux de la musique.
Quand le soir tombe sur le long bâtiment blanc et que les spectateurs sont installés sur les chaises rouge et or, concentrés sur le concert à venir, prêts à accueillir cette émotion qu’offre la musique et dont on ne peut se passer tant elle porte nos vies, l’esprit de la musique continue de souffler sous la haute voûte de l’Orangerie…
Désormais, le Festival de l’Orangerie de Sceaux, propose 16 concerts sur trois week-end de septembre. Depuis 2014, le pianiste et chef d’orchestre Jean-François Heisser en est le nouveau directeur artistique.
L’aventure se poursuit avec passion, en conservant sa spécificité : un festival vivant, proche des auditeurs, l’accompagnement de jeunes talents, mais aussi la découverte de la musique de chambre dans toute sa diversité. Le plus surprenant, quand on comptabilise le grand nombre d’événements musicaux se déroulant à paris et en Ile de France durant l’été, est de voir combien le Festival de Sceaux se maintient avec fierté dans le peloton de tête. Si l’exigence de sa programmation et la beauté du lieu participent à ce succès, ce dernier vient sans doute aussi de la constance avec laquelle ses organisateurs perpétuent la flamme d’Alfred Loewenguth, son créateur.
Le souvenir de cet artiste qui passa sa vie à imaginer toues les possibilités de communiquer aux autres le goût de la musique et la foi en son pouvoir bienfaisant, plane encore aujourd’hui sur le festival.